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Genese pour conclure
Genese pour conclure
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28 février 2008

A qui de droit!

Dimanche, IL m'a poussée à la dire a mon père chez qui nous nous étions invités pour satisfaire une envie de barbecue. Ce si cher Serge le prit en plein visage, cela me satisfit de le voir ainsi éclaboussé de cette nouvelle dont il paraissait à présent s'être fait tant d'improbables scènes oniriques. il tassa longtemps la cigarette qu'il avait roulée la seconde avant l'annonce. Cet homme fier et dur semblait aussi éberlué que heureux tant il s'agitait, perdait le fils de ses pensées et de ses propos.
Je me trouvais honteuse de mètre mon père dans cet état, mais ce fut moins conséquent que ce que je m'étais imaginé.
Il exprima des pensées au sujet de bonheur de la parentalité dont je ne le savais pas capable, je n'avais pas même idée qu'il put ressentir un tel bonheur.

Lundi, je suis arrivée à 9h chez ma grand-mère pour faire son ménage. Elle m'avoua vite que ma mère au téléphone la veille, l'avait sondée, voir fait cracher le morceau.
Le monde s'écoula. Je voulut tout arrêter, ce fut la seule solution que j'envisageais et pendant les trois heures qui suivirent j'étais torturée, je cachais à ma grand-mère les larmes qui s'effondraient de mon visage et ressassais. 'énumérais encore une fois tous les maux que ma mère m'avait déjà infligés, je la suppliais comme toujours en pensée de me donner la vie!

Laisse moi vivre, tu m'a mise au monde, maintenant donne moi la vie, tu m'en as assez fait, je ne veux plus être ta chose, je t'en supplie, tu ne peux plus rien tirer de moi, tu m'as déjà détruite de font en comble, tu m'as déjà anéantie, tu m'as déjà broyée, pulvérisée. Que dois-je faire pour que tu cesses de me hanter pour que tu cesses de me voler mon identité, mon individualité, mon histoire?
Je me tuerais par ta faute tu le sais et tu n'en as pas honte, tu n'as jamais eu honte.
Les bleues, les bosses, tu m'emmenais passer les radio sans remord confiante, tu as toujours su que je n'oserais rien dire, tu as toujours été certaine de ta domination sur moi. Tu savais même te mentir a toi même face à mes tentatives de suicide, si j'avalais la pharmacie, j'avais probablement très mal au crâne, si je me cisaillais les veines, il fallait s'en remettre à ma maladresse, à ma MALADRESSE!

Rentrée chez moi je pleurai beaucoup, en cachette bien-sur, je ne fis rien, il n'était pas question de mètre fin à ma grossesse, qui aurait pu comprendre un tel geste, qui craint sa mère à ce point?
Je me calmais doucement et commençais à organiser ma réflexion sur la conduite à tenir.
Quand couperais-je les ponts?

  • Des à présent. Sans me justifier, dans ces cas, j'ai toujours l'espoir qu'elle se rende compte part elle-même de ce qu'elle à fait de mal...Malheureusement, ce n'est jamais le cas et la plupart du temps elle s'évertue à m'inventer des raisons puériles et capricieuses, qui la font passer pour la bonne mère  et moi pour la garce qu'elle a toujours voulu que je sois.
  • Des lors qu'elle aborderas le sujet. pour la mètre sur la piste, qu'elle comprenne qu'elle n'aurait pas du fouiner. Tourner les talons, lui raccrocher au nez! Mais la encore c'est sans innovation, faignant le naïveté elle me rattrape toujours, ou rappelle. ça a raccroché? Ça à le don de m'énerver de me mètre hors de moi.
  • Des qu'elle en parle, lui répondre.  Je n'ai qu'a essayer de lui expliquer que je ne veux plus qu'elle s'immisce dans ma vie ou qu'elle pense avoir tout pouvoir sur moi. Je devrais lui dire en édulcoré tout ce que je lui dis en moi même, ou un partie, ou pas. Ou juste lui dire qu'elle a encore essayé de  voler ma vie et que j'irais jusqu'à la mort s'il le faut pour la tenir à l'écart de ce morceau d'existence.

Je trouve tellement injuste de la laisser se servir dans ma vie mon intimité, de la laisser m'en priver, de la voir se réjouir et vivre à ma place le bonheur, je ne veux plus de ça, je voudrais tellement être maître de moi.
De toute façon et cela se vérifie encore à l'instant, c'est toujours moi qui pleure et qui brûle d'angoisse par sa faute, tandis qu'elle à toujours gain de cause.

Mercredi, je visitais à nouveau ma grand-mère quand la vicieuse Marie-Christine se présenta. Aucune de nous trois ne fit allusion au sujet fâcheux, bien que cette infâme tentait sans cesse de parler de santé de rendez-vous médicaux et d'aborder par n'importe quel biais la question qui la ronge.

             

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